DIEU VOUS AIME, NE DURCISSEZ PAS VOTRE COEUR

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L'HOMME ET LA ROUE UNIVERSELLE
Lorsque l'homme primitif, sapiens où même antérieur, pris conscience qu'il se situé dans, mais surtout devant, la nature, il en est probablement resté la bouche bée devant tant de beauté et de complexité dans la perfection d'une création vivante et équilibrée.
Sa première interrogation aura été sur lui-même et sur l'environnement. « Qu’est-ce que tout cela, et moi-même quelle est mon origine? »
Questions originelles et primordiales, que tout homme a inscrites dans son âme dès sa naissance, comme un trait génétique.
Il lui aura été difficile de répondre car la raison n'est pas capable à elle seule de trouver les réponses. Alors se mit en place, en lui, une démarche mystique qui est, elle aussi, intégrée génétiquement.
C'est la rencontre de sa raison et de son instinct mystique qui a donné la première réponse.
« Il doit y avoir un être supérieur responsable de tout ça »
De là à appeler cet être « Dieu » il n'y a qu'un pas.
Ce premier homme, sans le savoir, mettait en marche une tradition, une légende qui allait traverser les siècles. C'est la roue universelle du savoir qui avance tout au long de l'histoire humaine. Lentement au début, mais chaque génération allait apporter son élan et donner plus d'inertie a la roue. 
L'homme de la deuxième génération se pose les mêmes questions, mais lui il reçoit la tradition qui vient de sa famille et de son pays, embryon d'explication, mais déjà le cap est fixé. Grâce à son propre élan spirituel et au savoir reçu, il va élaborer une pensée plus sophistiquée que ses prédécesseurs. Il donne une nouvelle poussée à la roue universelle qui tourne de plus en plus vite. 
Cette vitesse acquise au fil des générations d'hommes pensant, finit par créer des effets pervers quand à l'attitude originelle et originale de la première génération, lui faisant perdre peu à peu son innocence.
Le temps des cultes est arrivé avec son lot de préjudices. Les nouvelles générations acceptent la tradition et en font une base de départ sans même remettre en question sa fiabilité. Les religions ont le terrain labouré il suffit de planter la semence et la nature même de l'homme fera le reste.
La roue tourne de plus bel, mais le vers est dans la pomme. Les dérives prennent le pas sur la démarche primitive. La porte est ouverte aux délires sectaires, aux idolâtries, c'est la débâcle spirituelle récupérée par les politiques et les intérêts de tout genre.